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C’est  la question que tout le monde se pose. Ou placer son épargne de précaution pour la protéger de l’inflation qui devrait dépasser les 2 % cette année ?
 

La famille des livrets défiscalisés

Le cousin du livret A, le LDD, le livret de développement durable (ex-Codevi) ne rapporte que 0,75 %. Mais ce produit est, comme son cousin le livret A, totalement exonéré d’impôt et de prélèvements sociaux. C’est donc un support acceptable pour des placements à très court terme.

Dans la famille des livrets, je demande… les enfants. Le livret jeune est destiné aux jeunes âgés de 12 à 25 ans. Certes, sa rémunération minimale est égale à celle du livret A. Mais toutes les banques sur-rémunèrent le livret jeune pour tenter de capter ces futurs épargnants. Avec des taux qui peuvent aller souvent jusqu’à 2,00 %.

Moins connu, le Livret d’épargne populaire (LEP) rapporte 1,25 % net d’impôt, un rendement non négligeable pour un placement sans risque. Son rendement est toujours supérieur de 0,5 point à celui du livret A, un écart important lorsque les taux sont faibles. Il rapporte ainsi 67 % de plus que les 0,75 % du livret A et du LDD, mais aussi davantage que les 0,7 % (net) du PEL ou les 0,35 % du CEL.
Le livret d’épargne populaire, comme son nom l’indique, est réservé aux épargnants modestes. Pour en ouvrir un, il faut que votre revenu fiscal de référence rapporté au nombre de parts de quotient familial ne dépasse pas 19 468 euros de revenu pour un célibataire, ou encore 29 863 euros pour un couple sans enfant. Les plafonds sont revalorisés chaque année. Pour calculer ce revenu fiscal de référence, reportez-vous aux informations fournies par votre avis d’imposition.

Les « super » livrets fiscalisés
Alternative intéressante au livret A : les livrets fiscalisés sont proposés par les banques ou par les filiales financières des constructeurs auto qui utilisent ce produit pour améliorer leurs fonds propres. Il s’agit d’un produit très liquide car il est possible d’y puiser de l’argent immédiatement, en fonction de ses besoins et sans pénalité.

Le livret d’épargne fiscalisé est un support idéal pour accueillir l’épargne de précaution. Sans frais de gestion, il est également très facile à ouvrir – un versement de quelques dizaines d’euros depuis son compte courant suffit généralement à sa souscription ou à son alimentation. La rémunération moyenne de ces livrets est en général peu attractive. Après impôts, peu de ces livrets battent le livret A. Mais les épargnants peuvent profiter d’effets d’aubaines, sous forme de promotions. Ainsi le livret Distingo de PSA rémunère à 3,20 % les deux premiers mois et 1 % ensuite.

La nouvelle fiscalité de ces livrets, plus intéressante pour les hauts revenus, permet de bénéficier d’une flat tax à 30 % (12,8 % d’impôts + 17,2 % de prélèvements sociaux) au lieu d’une imposition progressive au barème de l’lR plus prélèvement sociaux. Une offre brute à 1 %, le rendement net est de 0,70 %, soit presque autant que le livret A.
À noter que dans la plupart des banques, le calcul des intérêts se fait par quinzaine (2 semaines). Les placements pour quelques jours n’ont donc aucun intérêt. Exception notable du Compte Épargne Tookam du Crédit Agricole qui propose un taux promo à 2 % bruts sur deux mois (jusqu’à 20 000 euros) et calcule des intérêts journaliers.

L’assurance vie en euros
Les sommes d’argent déposées sur un contrat d’assurance vie ne sont pas bloquées. Ce placement peut donc être utilisé pour placer son argent pendant un trimestre ou deux. Les contrats en euros de l’assurance vie ont rapporté 1,8 % en moyenne en 2017. Mais ce taux s’entend avant fiscalité : net d’impôt, il est en fait situé entre 1,5 et 0,9 % (la ponction variant selon la durée de détention du contrat, la temporalité des versements et le montant d’encours détenu).
Avant 8 ans, l’assurance vie en euros rapporte encore près de 1,5 % net d’impôt et de prélèvements sociaux, en cas de rachat entre 0 et 4 ans après l’ouverture compte tenu de l’application de la flat tax.
Après 8 ans de détention, les gains ne sont pas imposables, dans la limite de 4 600 euros par an pour une personne seule ou 9 200 euros pour un couple, grâce à un mécanisme d’abattement fiscal. Soit un écart de rendement qui peut aller du simple au double ou au triple entre le livret A et le fonds euros.

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