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744 millions d’euros : c’est le montant total de la fraude sur les moyens de paiement enregistré en France sur l’année 2017, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement. Bien que ce chiffre soit en baisse, le nombre de cas d’escroqueries a progressé de 8 % l’an dernier pour dépasser les 5 millions d’euros. La fraude par carte de crédit, mode privilégié de paiement des Français, s’établit à 361 millions d’euros en 2017, soit près de 50 % des fraudes.
 

Les modes de paiement les plus fraudés
 

Après une stabilisation en 2016, la fraude par carte connaît une 1re baisse historique pour revenir à son niveau de 2014, porté en 2017 par la baisse de la fraude sur les paiements en ligne qui reste toujours prédominante. Les deux principales explications de ce progrès fournies par l’organisme rattaché à la Banque de France sont, d’une part, le recours croissant à l’authentification du payeur lors des transactions sur Internet, notamment via le protocole 3D-Secure pour les paiements par carte et, d’autre part, le développement de dispositifs de scoring, à savoir des systèmes experts capables d’évaluer le niveau de risque d’une transaction donnée sur la base de certaines de ses caractéristiques, telles que les habitudes du client, sa localisation, le matériel utilisé, etc.

Quant au chèque, il représente 40 % des escroqueries sur les moyens de paiement, alors que son usage recule chaque année. À noter que les fraudes par chèque portent sur des montants unitaires de plus en plus importants : 2 580 euros en 2017 contre 2 300 euros en 2016. Les deux grandes typologies de fraude par chèques sont : la falsification (43 % des montants) par surcharge, gommage, grattage des mentions portées sur un chèque valide ; le vol de chéquiers (44 % des montants) dans les circuits de distribution ou auprès du titulaire.
Concernant la fraude par virement, 54 % des montants détournés sont le fait d’attaques informatique (malwares, phishing) pour usurper les identifiants de connexion. 42 % des montants sont volés par des systèmes d’« ingénierie sociale », tel que la fraude au président, au fournisseur, au technicien.

Pour les fraudes par prélèvements, 26 % des montants sont des détournements opérés après usurpation d’IBAN pour la souscription de services. Plus dangereuses les émissions d’ordres de prélèvement sans mandat représentent 70 % des fraudes.

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