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« Alors que 79 % des Français propriétaires ont souscrit un crédit pour réaliser une acquisition, la quasi-totalité d’entre eux ont également souscrit une assurance emprunteur pour couvrir leur emprunt (93 %) », relève Artémis Courtage, spécialiste du financement immobilier, en commentaire d’un sondage commandé à Opinion Way.
 « Seuls 12 % des personnes qui ont souscrit une assurance emprunteur ont profité des évolutions réglementaires pour changer d’établissement », constatent Opinion Way et Artémis Courtage. Et si 57 % de la population interrogée reconnaît avoir « entendu parler » des évolutions récentes, via la loi Hamon et surtout via l’amendement Bourquin entré en vigueur en janvier 2018, seuls 29 % des sondés déclarent savoir « en quoi consistent » ces mesures. Les personnes interrogées les plus au fait de la possibilité de changer d’assurance emprunteur font partie des catégories socioprofessionnelles aisées à en croire ce sondage.
Contrairement à une idée reçue, l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, mais elle est en pratique toujours exigée par les organismes prêteurs en cas de crédit immobilier. De même, depuis l’évolution de la réglementation, vous n’êtes plus obligés de souscrire votre assurance de prêt auprès de la banque qui finance votre projet. Car les banques proposent généralement des assurances de prêt dites « assurance de groupe ». Cette assurance emprunteur est généralement à tarif fixe durant tout le prêt. Ses mensualités sont en effet proportionnelles au capital initial emprunté. Pour connaître son coût, il convient donc de multiplier le montant du capital initial par le taux d’assurance, puis par le nombre d’années d’emprunt.
Exemple : pour un prêt de 200 000 € sur 15 ans avec une assurance emprunteur à 0,4 %, le coût total de cette dernière sera de 12 000 € (200 000 x 0,4 % x 15 = 12 000)
Le coût d’une assurance peut donc représenter entre 5 et 15 % du coût total d’un emprunt, ce qui est loin d’être négligeable. Pour autant, la plupart des emprunteurs négocient comme de beaux diables leur prêt mais pas l’assurance de ce prêt. « Il vaut mieux diviser par deux le coût de l’assurance que de gratter un peu sur le taux du prêt » explique un courtier en assurances.
Si vous êtes jeune et bien portant, vous pouvez souscrire votre assurance ­décès invalidité chez un assureur spécialisé, une option qui permet d’obtenir jusqu’à 50 % d’économies par rapport à l’offre classique d’un banquier. Pour les clients jeunes, les gains sur la durée du prêt peuvent atteindre 30 000 euros !
Mais attention, le contrat proposé par l’assureur délégataire doit présenter un niveau de garantie équivalent ou supérieur à celui proposé par l’organisme qui finance votre projet. En cas de refus, la banque doit justifier sa décision par écrit à l’emprunteur.

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