Résultats 2015 du compte AFER

Le 12 janvier 2016, Gérard Bekerman, président de l’association AFER, a annoncé le rendement 2015 des différents supports accessibles au sein du contrat AFER. Voici les rendements :

Taux-Fonds-garanti-afer-2015

Performances AFER 2015 des supports-en-unites-compte

1) Performances hors dividendes, hors prélèvements sociaux et nettes de frais de gestion financière et du contrat collectif d’assurance vie multisupport Afer. Les OPC sont notamment soumis au risque de gestion discrétionnaire, et, selon leur stratégie d’investissement, au risque actions, au risque de taux, ainsi qu’au risque de change ; les OPC ne bénéficient d’aucune garantie ou protection ; les risques sont plus précisément décrits dans leurs prospectus disponibles sur le site Internet www.afer.asso.fr, sur demande écrite auprès du GIE AFER et, pour les OPCVM, sur le site Internet de l’AMF. Les entreprises d’assurance ne s’engagent que sur le nombre d’unités de compte mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les valeurs liquidatives du 26/12/2012 sont celles du 24/12/2012. Sources : Aviva Investors France et BNP Paribas Asset Management (Afer Actions PME).

(2) Support commercialisé au sein du contrat Afer depuis le 11 février 2015.

(3) Support commercialisé au sein du contrat Afer depuis le 5 janvier 2011.

(4) Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Le support en unités de compte Afer Immo n’offre aucune garantie de performance ou de capital. Les investissements réalisés par la société Afer Immo seront soumis aux risques inhérents à la détention et à la gestion d’actifs immobiliers. La documentation juridique et commerciale, ainsi que le dernier reporting, sont disponibles sur le site internet www.afer.asso.fr. Source : Aviva Investors Real Estate France SGP.

Retrouvez le détail des résultats sur : https://www.afer.asso.fr/les-resultats-2015-du-contrat-assurance-vie-afer/

Décret LOI ALUR : Actualité des PROPRIÉTAIRES BAILLEURS

Un des décrets d’application de la loi Alur, a précisé le 7 novembre 2015 la liste des pièces pouvant être réclamées au candidat locataire et à sa caution.

Dans la continuité des reformes fixées par la LOI ALUR, le dernier décret concernant le parc locatif privé, fixe la liste des pièces justificatives pouvant être réclamées aussi bien au locataire qu’à son cautionnaire en vue de la location d’un bien qu’il soit meublé ou non.

Le propriétaire, pour vérifier l’identité et le niveau de revenus du locataire connaît désormais les documents (originaux ou copies, les originaux devant pouvoir être présentés au propriétaire) qu’il est en mesure d’exiger avant même la signature du bail. Sont concernées les locations à titre de résidence principale et les colocations. Le décret s’applique dès le 8 novembre 2015.

Voici la liste des documents pouvant désormais être réclamés. 4 pôles apparaissent et concernent l’identité, le domicile, l’activité et les ressources devant être justifiés par la fourniture d’un ou plusieurs documents.

 

JUSTIFICATIF D’IDENTITE

Au futur locataire ou à chaque candidat colocataire

Une seule pièce justificative parmi celles-ci-dessous, comportant la photographie et la signature du titulaire:

Carte nationale d’identité française ou étrangère.

Passeport français ou étranger

Permis de conduire français ou étranger

Document justifiant du droit au séjour du candidat à la location étranger, notamment, carte de séjour temporaire, carte de résident, carte de ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen.

Pour la caution personne physique

Une seule pièce justificative parmi celles-ci-dessous, comportant la photographie et la signature du titulaire

Carte nationale d’identité française ou étrangère.

Passeport français ou étranger

Permis de conduire français ou étranger

Pour la caution personne morale deux justificatifs :

Extrait K bis original de moins de trois mois de la société ou les statuts ou toute autre pièce justifiant de l’existence légale de la personne, faisant apparaître le nom du responsable et l’adresse de l’organisme ainsi que la preuve qu’une déclaration a été effectuée auprès d’une administration, une juridiction ou un organisme professionnel.

Justificatif d’identité du représentant de la personne morale figurant sur l’extrait K bis ou les statuts.

JUSTIFICATIF DE DOMICILE

Au futur locataire ou à chaque candidat locataire

Une seule pièce justificative parmi celles-ci-dessous :

Trois dernières quittances de loyer ou, à défaut, attestation du précédent bailleur, ou de son mandataire, indiquant que le locataire est à jour de ses loyers et charges.

Attestation d’élection de domicile établissant le lien avec un organisme agréé au titre de l’article L. 264-2 du code de l’action sociale et des familles.

Attestation sur l’honneur de l’hébergeant indiquant que le candidat à la location réside à son domicile.

Dernier avis de taxe foncière ou, à défaut, titre de propriété de la résidence principale.

Pour la caution

Une seule pièce justificative parmi celles-ci-dessous :

Dernière quittance de loyer.

Facture d’eau, de gaz ou d’électricité de moins de trois mois.

Attestation d’assurance logement de moins de trois mois.

Dernier avis de taxe foncière ou, à défaut, titre de propriété de la résidence principal

 

JUSTIFICATIF DES ACTIVITES PROFESSIONNELLES

Au futur locataire ou chaque candidat colocataire

Un ou plusieurs justificatif(s) figurant dans la liste-ci-après :

Contrat de travail ou de stage ou, à défaut, une attestation de l’employeur précisant l’emploi et la rémunération proposée, la date d’entrée en fonctions envisagée et, le cas échéant, la durée de la période d’essai.

Extrait K ou K bis du registre du commerce et des sociétés de moins de trois mois pour une entreprise commerciale.

Extrait D 1 original du registre des métiers de moins de trois mois pour un artisan.

Copie du certificat d’identification de l’INSEE, comportant les numéros d’identification, pour un travailleur indépendant.

Copie de la carte professionnelle pour une profession libérale.

Toute pièce récente attestant de l’activité pour les autres professionnels.

Carte d’étudiant ou certificat de scolarité pour l’année en cours.

Pour la caution

Un ou plusieurs justificatif(s) figurant dans la liste-ci-après :

Contrat de travail ou de stage ou, à défaut, une attestation de l’employeur précisant l’emploi et la rémunération proposée, la date d’entrée en fonctions envisagée et le cas échéant la durée de la période d’essai.

Extrait K ou K bis du registre du commerce et des sociétés datant de moins de trois mois pour une entreprise commerciale.

Extrait D 1 original du registre des métiers de moins de trois mois pour un artisan.

Copie du certificat d’identification de l’INSEE, comportant les numéros d’identification, pour un travailleur indépendant.

La copie de la carte professionnelle pour une profession libérale.

Toute pièce récente attestant de l’activité pour les autres professionnels.

JUSTIFICATIFS DES RESSOURCES

Au futur locataire ou  chaque colocataire

Un ou plusieurs justificatif(s) figurant dans la liste-ci-après :

Dernier ou avant-dernier avis d’imposition ou de non-imposition et, lorsque tout ou partie des revenus perçus n’a pas été imposé en France mais dans un autre Etat ou territoire, le dernier ou avant-dernier avis d’imposition à l’impôt ou aux impôts qui tiennent lieu d’impôt sur le revenu dans cet Etat ou territoire ou un document en tenant lieu établi par l’administration fiscale de cet Etat ou territoire.

Trois derniers bulletins de salaires

Justificatif de versement des indemnités de stage.

Les deux derniers bilans ou, à défaut, une attestation de ressources pour l’exercice en cours délivré par un comptable pour les professions non salariées.

Justificatif de versement des indemnités, retraites, pensions, prestations sociales et familiales et allocations perçues lors des trois derniers mois ou justificatif de l’ouverture des droits, établis par l’organisme payeur.

Attestation de simulation établie par l’organisme payeur ou simulation établie par le locataire relative aux aides au logement.

Avis d’attribution de bourse pour les étudiants boursiers.

Titre de propriété d’un bien immobilier ou dernier avis de taxe foncière.

Justificatif de revenus fonciers, de rentes viagères ou de revenus de valeurs et capitaux mobiliers

 

Pour la caution

Un ou plusieurs justificatif(s) figurant dans la liste-ci-après :

Dernier avis d’imposition ou de non-imposition et, lorsque tout ou partie des revenus perçus n’a pas été imposé en France mais dans un autre Etat ou territoire, le dernier avis d’imposition à l’impôt ou aux impôts qui tiennent lieu d’impôt sur le revenu dans cet Etat ou territoire ou un document en tenant lieu établi par l’administration fiscale de cet Etat ou territoire.

Titre de propriété d’un bien immobilier ou dernier avis de taxe foncière.

Trois derniers bulletins de salaires.

Les deux derniers bilans ou, à défaut, une attestation de ressources pour l’exercice en cours délivré par un comptable pour les professions non salariées.

Justificatif de versement des indemnités, retraites, pensions, prestations sociales et familiales et allocations perçues lors des trois derniers mois ou justificatif de l’ouverture des droits, établis par l’organisme payeur.

Justificatif de revenus fonciers, de rentes viagères ou de revenus de valeurs et capitaux mobiliers.

Le cumul de complémentaires santé

La question du cumul de complémentaires santé est plus que jamais d’actualité. Au 1er janvier 2016, les entreprises du secteur privé devront avoir mis en place un contrat complémentaire santé pour leurs salariés. Chaque entreprise offrira des garanties choisies selon l’accord d’entreprise et/ou parfois l’accord de branche existant. Dans certains cas, pour un même foyer, deux complémentaires santés seront proposées, notamment pour les couples salariés dans deux entreprises différentes. Chacune des entreprises mettra en place des garanties santé.

Si les garanties proposées sur l’une des deux complémentaires sont largement meilleures, le choix s’imposera vite. Si les deux couvertures sont sensiblement similaires entrera alors en jeu la considération dCumul de Complémentaires Santéu coût et de la hauteur de prise en charge par l’employeur.

Il reste également la possibilité d’adhérer aux deux contrats. Légalement il n’est pas interdit de posséder deux couvertures complémentaire santé, dans la mesure où celles-ci n’interviennent pas simultanément mais en complément l’une de l’autre. En d’autres termes, il est interdit de s’enrichir en faisant intervenir les deux complémentaires en ligne directe. La souscription de deux complémentaires peut permettre une meilleure couverture des soins en faisant intervenir l’une des deux en « sur complémentaire ».

Exemple : la complémentaire de l’entreprise où est salarié Monsieur offre des remboursements dentaires à hauteur de 200 % du tarif de convention. Son épouse bénéficie, quant à elle, d’un remboursement à hauteur de 150 %. Si Madame, en plus des garanties attachées à son contrat, bénéfice de celles proposées à son mari, quel sera le montant total pris en charge par les différents organismes dans le cadre de la pose d’un couronne facturée 450 €?

Sans Cumul Avec Cumul
Montant total de l’intervention 450 € 450 €
Tarif de convention 107.50 € 107.50 €
Remboursement de la CPAM (Sécurité Sociale) 75.25 € 75.25 €
Remboursement Complémentaire Santé Madame 86.00 € 86.00 €
Remboursement Complémentaire Santé Monsieur 139.75 €
Montant pris en charge 161.25 € 301.00 €
Montant restant à la charge de Madame 288.75 € 149.00 €
Différence + 139.75 €

 

En résumé, le cumul de complémentaires santé peut s’avérer judicieux, notamment pour faire face aux postes de dépenses importantes que sont le dentaire, orthodontie et l’optique.

Pour assurer un fonctionnement harmonieux du régime obligatoire avec les deux complémentaires santé et permettre la télétransmission, il convient de choisir le contrat qui interviendra en première ligne. Rappel, la télétransmission ne sait pas gérer la pluralité de complémentaires santé.

Aussi, il est impératif d’écrire à la complémentaire santé de second rang (« Sur-complémentaire ») pour lui demander de suspendre la télétransmissions en précisant bien le nom du bénéficiaire concerné.

Il conviendra par la suite, pour bénéficier des remboursements de la seconde complémentaire, de lui adresser les décomptes faisant apparaitre la prise en charge de la CPAM ainsi que celle de la complémentaire santé N°1.

Le gilet jaune bientôt obligatoire pour les motards

Le gilet de sécurité (haute visibilité) obligatoire à partir du 1er janvier 2016

Afin de renforcer la sécurité des conducteurs de deux roues et d’améliorer leur visibilité en cas d’arrêt d’urgence, le gouvernement a décrété obligatoire le port d’un gilet de sécurité (gilet jaune) à partir du 1er janvier 2016. Cette nouvelle mesure concerne les véhicule à moteur à deux ou trois roues ou d’un quadricycle à moteur, non carrossé.

À partir du 1er janvier 2016, les motards devront détenir sur eux ou dans un rangement de leur véhicule un gilet de haute visibilité (dénommé communément « gilet jaune » ou « gilet de sécurité »). Un décret et un arrêté ont été publiés en ce sens au Journal officiel du dimanche 10 mai 2015.
En cas d’arrêt d’urgence, ils devront le porter au moment de la descente de leur deux ou trois roues afin d’améliorer leur visibilité.

BikeLe respect de cette obligation pourra être contrôlé par les forces de l’ordre et sanctionné en cas de non-détention par une contravention de 1re classe (11 €), et de 4e classe (135€) dans les cas de non-port du gilet à la suite d’un arrêt d’urgence.

Pour rappel : les cyclistes roulant de nuit hors agglomération ou de jour par mauvaises conditions de visibilité doivent porter sur eux un gilet de sécurité fluorescent homologué avec un marquage CE apposé sur celui-ci. La possession de ce gilet rétro-réfléchissant de sécurité est également obligatoire pour tous les automobilistes.

http://legifrance.gouv.fr/eli/decret/2015/5/7/INTS1423537D/jo/texte

 

Complémentaire santé obligatoire dans l’entreprise

Depuis 20 ans, Assureurs Associés propose des solutions d'assurances collectives santé complémentaire pour les dirigeants et leurs salariés,
Depuis 20 ans, Assureurs Associés propose des solutions d’assurances collectives santé complémentaire pour les dirigeants et leurs salariés,

À compter du 1er janvier 2016, tous les salariés devront bénéficier d’une complémentaire santé obligatoire minimale mise en place par leur employeur et prise en charge au minimum à 50% par l’entreprise, quelle que soit son secteur d’activité et sa taille. (Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013)

Les conditions à respecter lors de la mise en place d’un régime de protection sociale complémentaire sont nombreuses. En voici une liste non exhaustive :

  • L’entreprise doit recourir à un organisme habilité (Assureur ou Mutuelle);
  • la mise en place du régime ne doit pas se substituer à un élément de rémunération;
  • Le nouveau régime doit respecter le cahier des charges des contrats responsables;
  • Le dispositif doit avoir un caractère collectif et obligatoire. Il doit s’appliquer de manière générale et impersonnelle et bénéficier à l’ensemble du personnel ou à une catégorie ou plusieurs catégories objectives de salariés. Le décret du 9 janvier 2012 (modifié par le décret du 8 juillet 2014) a fixé 5 critères permettant de définir des catégories objectives de salariés.
  • Le nouveau régime devra respecter le panier de soins défini par la Circulaire du 30 janvier 2015.
  • les garanties collectives dont bénéficient les salariés et ayants droit en complément de celles délivrées par la sécurité sociale doivent être déterminées soit par voie de conventions ou d’accords collectifs, soit à la suite de la ratification à la majorité des intéressés d’un projet d’accord proposé par le chef d’entreprise, soit par une décision unilatérale du chef d’entreprise constatée dans un écrit remis par celui-ci à chaque intéressé. (Art L.911-1 Code de la Sécurité Sociale)

Le respect de ces conditions subordonne le bénéfice des exonérations sociales et fiscales des contributions patronales.

La loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi prévoit la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé au 1er janvier 2016, conformément à l'Accord National Interprofessionnel (ANI) signé par les partenaires sociaux le 11 janvier 2013.La création ou la mise en conformité de la complémentaire santé de vos salariés est l’affaire de professionnels.

L’accompagnement d’Assureurs Associés vous permettra de choisir une formule simple et souple adaptée à vos besoins tout en sécurisant juridiquement ce changement.

Nous sommes à votre écoute au 02 41 88 00 66.

Réalisez votre demande de devis en ligne en cliquant ici.

Assureurs Associés certifié EnVol

Nous sommes très heureux de vous annoncer que nous avons été évalués EnVol avec succès.Envol sigle

EnVol est une marque de reconnaissance de notre engagement en faveur de l’environnement.

Cette évaluation a été conduite par AFNOR Certification, organisme de certification indépendant, leader français et l’un des tous premiers leaders mondiaux. Elle permet de valider la démarche en faveur de l’environnement que nous avons mis en place.

Elle nous a fortement mobilisé – et cette mobilisation reste entière, car le respect de l’environnement est un défi quotidien ! Les termes d’exigence et de performance environnementale ont pris corps au travers de ce travail collectif qui a menés nos équipes vers cette évaluation.

C’est aussi une manière pour nous de rendre concrète notre volonté d’être « une entreprise citoyenne », attentive à l’impact de ses activités et consciente de sa responsabilité.

Nous sommes fiers de voir nos efforts récompensés, et de partager cette réussite avec vous.

Cette évaluation marque une nouvelle étape dans notre relation, que nous avons à cœur de faire vivre sous le signe de la confiance.

Nicolas O’Zoux, Philippe de Froissard, Guillaume Messié

et toute l’équipe d’ASSUREURS ASSOCIES.

signaure

EnVol – Engagement Volontaire de l’Entreprise pour l’environnement.

Développé par les chambres de commerce et de l’industrie (CCI France), les chambres des métiers (APCMA) et l’ADEME, EnVol est proposé par AFNOR Certification.

Plus d’infos sur www.envol-entreprise.fr

DETECTEURS DE FUMEE – OBLIGATION AU 8 MARS 2015

A compter du 8 mars 2015, chaque logement, situé dans un bâtiment collectif ou dans une maison individuelle, devra être équipé d’un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF).

DAFF 2015 Assurance Obligation

Qui doit installer le DAAF ?

A qui incombe son entretien ?

Quelles sont les règles à respecter ?

Nous vous apportons les réponses.

Ce que dit la Loi

La loi Morange (loi n°2010-238 du 9/03/2010) complétée par l’article L.129-8 du code de la construction et de l’habitation, modifiée par la loi ALUR (article 3), oblige le propriétaire d’une habitation, qu’il en soit occupant ou bailleur, à l’équiper d’au minimum un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF)  plus communément appelé détecteur de fumée et ce avant le 8 Mars 2015. Le détecteur doit répondre à la norme européenne CE EN 14604, la norme française NF 292, étant une certification de qualité en plus. Ce dispositif permet d’alerter les occupants en cas d’incendie ou départ d’incendie avec 85 décibels (soit une moto ou un chien qui aboie) et a pour but de diminuer le nombre de victimes d’incendies domestiques.

Extrait de la loi ALUR :

  • TITRE Ier : FAVORISER L’ACCES DE TOUS A UN LOGEMENT DIGNE ET ABORDABLE

Chapitre Ier : Améliorer les rapports entre propriétaires et locataires dans le parc privé

Article 3

Le quatrième alinéa de l’article 2 de la loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 visant à rendre obligatoire l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation est ainsi modifié :

1° La première phrase est ainsi modifiée :

a) Au début, les mots : « L’occupant d’un logement, qu’il soit locataire ou propriétaire, » sont remplacés par les mots : « Le propriétaire d’un logement » ;

b) Sont ajoutés les mots : « et s’assure, si le logement est mis en location, de son bon fonctionnement lors de l’établissement de l’état des lieux mentionné à l’article 3-2 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi »

L’occupant d’un logement, qu’il soit locataire ou propriétaire veille à l’entretien et au bon fonctionnement de ce dispositif « et assure son renouvellement, si nécessaire, tant qu’il occupe le logement ≫.

L’obligation d’installation faite au propriétaire est satisfaite par la fourniture d’un détecteur à son locataire ou, s’il le souhaite, par le remboursement au locataire de l’achat du détecteur.

En résumé

Dans le cas d’une location, l’obligation d’achat incombe au propriétaire, l’obligation d’entretien à l’occupant.

Pourquoi installer un DAAF ?

La présence du système divise par 10 le risque d’être asphyxié. Dans les pays, ou le taux d’installation est supérieur à 80 %, la mortalité due aux incendies a diminué de moitié, sachant qu’un incendie se déclenche toutes les 2 minutes en France, et que 80% des décès ont pour origine l’intoxication par inhalation de fumée.

Quel équipement choisir, les normes ?

Le détecteur doit être conforme à la norme NF EN 14604 (cela doit être inscrit sur le détecteur).

Le détecteur doit comporter, inscrit de manière indélébile, le nom et l’adresse du fabricant, la norme de référence, la date de fabrication ou le numéro de lot, la date de remplacement recommandée et des instructions à l’attention de l’utilisateur.

Un signal spécifique indique la faiblesse des piles.

Le détecteur doit comporter un bouton test permettant de vérifier son bon fonctionnement.

Le sigle CE doit être visible sur l’emballage du détecteur.

La norme française NF 292 est une certification de qualité en plus.

Quelques conseils d’installation

L’installation dépend de la configuration du bien à équiper.

Pour une habitation comportant plusieurs niveaux, l’installation du ou des dispositifs, est conseillée à chaque étage. Dans le cas ou un seul détecteur est installé, il est conseillé de le mettre au-dessus de l’escalier, ou dans une zone amenant aux chambres à coucher. Dans le cas où plusieurs DAAF sont placés, il est conseillé d’en mettre dans le séjour, dans l’escalier, et dans le ou les couloirs menant aux chambres. En revanche, il est fortement déconseillé de les installer dans la cuisine, ou dans la salle de bains à cause des fumées de cuisson et de la vapeur qui le déclencheraient de façon intempestive. Il faut également éviter de les positionner à côté d’une source de courant d’air, ce qui éloigne la fumée, et est donc moins efficace, ou inutile.

Le détecteur doit être fixé au plafond (fixé et non collé – La norme NF 292 AFNOR impose l’usage de vis). L’idéal est d’installer le détecteur au centre de la pièce (ex chambre) et de l’éloigner de 15 à 20 cm des murs er des coins.

Lorsqu’il est impossible d’installer le DAAF au plafond, le positionner de 15 à 30 cm en dessous du plafond, toujours en l’éloignant des coins.

Entretien du DAAF

L’entretien est à réaliser par l’occupant (locataire ou propriétaire). Il doit vérifier le bon fonctionnement et effectuer l’entretien du détecteur. Pour cela, il est conseillé de tester le signal sonore tous les mois, et après une absence de plus 3 semaines. Il est également conseillé de tester la détection au minimum une fois par an avec une bombe aérosol par exemple. Afin de nettoyer les entrées de la partie de détection, il est fortement conseillé d’aspirer, et non de frotter. Il est strictement interdit de peindre un détecteur de fumée. Les piles doivent être changée régulièrement.

Informer l’assureur

Une fois l’installation effectuée, l’assureur du bien doit être avisé, soit en lui adressant une copie de la facture d’achat du détecteur, soit en lui adressant une attestation sur le modèle suivant :

ATTESTATION D’INSTALLATION D’UN DETECTEUR DE FUMÉE

Je soussigné …….. détenteur du contrat d’assurance n°………. atteste avoir installé …. détecteur(s) de fumée conforme à la norme NF EN 14604 au sein du logement que j’occupe à l’adresse suivante :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Fait à :

Le :                                                                    Signature

En cas d’incendie

 

Fermez les portes, restez le plus près du sol (air frais), évacuez l’habitation et refermez la porte si possible. Si vous habitez en appartement n’oubliez pas d’alerter les voisins, et évacuez par l’escalier (ne prenez pas l’ascenseur). S’il vous est impossible de sortir de chez vous, calfeutrez la porte d’entrée et humidifiez la, emmenez votre famille vers une fenêtre de façon à être visible pour les secours.

Assureurs Associés soutient ESPERANCIA

arton27-0b96aEsperancia s’associe aux Apprentis d’Auteuil Région Ouest pour créer un dispositif dont la finalité est d’améliorer l’insertion et l’employabilité de jeunes de 16 à 25 ans issus principalement des quartiers prioritaires de la ville d’Angers.

Après une étude approfondie des besoins locaux, le démarrage officiel du dispositif a eu lieu début 2014.

A ce jour, environ 80 candidats ont été identifiés par les acteurs locaux et pourraient être intégrés à ce nouveau dispositif.

Après une sélection, 24 jeunes seront pris en charge sur 12 mois en 2 sessions de 6 mois. Un montant minimum de 120K€ est nécessaire pour lancer le projet (le budget annuel du dispositif se chiffrant à 220K€ auquel s’ajoute 23K€ d’investissement initial pour le matériel).

Esperancia soutient ce projet angevin piloté des Apprentis d’Auteuil à hauteur de 50K€/an.

Assureurs Associés soutient cette initiative tournée vers la jeunesse : l’avenir de logo_page_de_garde_esperancianotre cité. Rejoignez-nous!

Faire un don (mode d’emploi) : http://www.esperancia.org/donateurs-particuliers

Découvrez le projet soutenu : http://www.esperancia.org/les-apprentis-d-auteuil