Le rendement des Organismes de Placement Collectif en baisse

Pour le 2e mois consécutif, la performance annuelle des fonds non monétaires atteint 1,5 % en mars 2018 (-2,8 points par rapport à février). Cette diminution est liée à la performance des fonds actions qui perdent 6,2 points pour s’établir à 2,3 % en mars. Les fonds d’épargne salariale (-4 points) et les fonds mixtes (-1,9 point) répercutent également la baisse des marchés actions. Seuls les fonds obligations résistent à 0,6 % en mars 2018 (+0,1 point par rapport à février). La performance des fonds monétaires recule à -0,25 % en rythme annuel et est toujours négative.

Allègement du contrôle des tutelles

Pour que la surveillance des actes de gestion des tuteurs par le juge soit plus efficace, et soit centrée sur des « points de vigilance essentiels », le projet de loi prévoit d’alléger son contrôle. Un certain nombre d’actes qui font déjà intervenir un professionnel du droit ou de la finance en seraient dispensés.

Placements : L’Italie fait fuir les investisseurs

Les investisseurs ont réduit de 380 millions de dollars (325 millions d’euros) leurs placements dans les fonds actions italiens en raison des inquiétudes suscitées par l’arrivée au pouvoir d’une coalition jugée eurosceptique en Italie, a rapporté EPFR Global. Les inquiétudes liées à la situation politique en Italie ont plus largement favorisé des dégagements sur les fonds européens en actions et en obligations, les investisseurs ayant retiré au total 4,4 milliards de dollars de ces deux catégories de fonds, a ajouté EPFR Global. L’indice phare de la Bourse de Milan a perdu près de 3 % depuis lundi après une baisse identique la semaine précédente.
 

(Source EPFR Global)

Combien va vous coûter votre enfant après son bac ?

Le budget moyen consacré aux études supérieures est de 7 118 euros par an et par enfant (enquête de la société de crédit Cofidis en collaboration avec l’institut CSA Research). Des dépenses qui comprennent le logement (2 107 €), les frais de scolarité (1 897 €) et toutes les dépenses annexes (alimentation, transports, argent de poche). Bien sûr ce montant varie en fonction du type et du lieu d’étude.
Les budgets varient en fonction des filières : D’environ 6 473 euros pour l’université (ou 6 870 € pour un BTS) on passe à 10 735 euros pour une école de commerce.
Ils varient aussi en fonction du lieu d’étude. Si l’enfant décide de quitter le nid familial, le budget augmente de 2 068 euros. Le logement, qui représente la part la plus importante des dépenses, est d’ailleurs trois fois plus élevé à Paris (4 014 €) qu’en province (1 320 €).
Si les foyers qui gagnent plus de 4 501 euros par mois, puisent principalement dans leur épargne pour financer les études supérieures de leur(s) enfant(s), ceux aux revenus plus modestes font appel à d’autres sources de financement comme les crédits à la consommation car « c’est financièrement plus intéressant que de se servir de leur épargne personnelle pour la garder pour de futurs achats ». Dans le but de réduire leurs dépenses, un tiers des parents aide leur enfant à trouver un petit boulot.

 

Encore de nouvelles simplifications pour le divorce

Dans les divorces autres que par consentement mutuel, la procédure actuelle prévoit systématiquement une audience de conciliation avant de pouvoir introduire la phase de divorce proprement dite. Les délais sont de plus en plus longs (il faut aujourd’hui plus de deux ans – 27 mois – pour divorcer), alors que la phase de conciliation obligatoire n’aboutit que dans de très rares hypothèses. Le projet de loi prévoit de la supprimer, sans que cela empêche le juge de fixer des mesures provisoires dès le début de la procédure.

Coup de chaud sur les frais de notaire !

D’après l’Assemblée des Départements de France (ADF), Edouard Philippe a proposé aux présidents de départements de relever le taux des droits de mutation de 4,5 à 4,7 %. Ce prélèvement sur les ventes immobilières appelé improprement frais de notaires a rapporté 11,5 milliards d’euros l’an dernier grâce au boom de l’immobilier. Ce déplafonnement des taux des droits de mutation pourrait générer jusqu’à 490 millions d’euros en plus si tous les départements l’actionnaient. En 2013, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait déjà consenti à un premier assouplissement, en permettant aux départements de fixer les droits de mutation à 4,5%, contre 3,8% auparavant. Une opportunité saisie par l’ensemble des présidents de département, rappellent Les Échos qui précisent que les frais de notaires « ont rapporté l’an dernier 4,3 milliards d’euros de plus qu’en 2013 ». Matignon n’a pas confirmé.

Santé : Les Français plébiscitent le reste à charge zéro

80 % des Français sont « fiers » du système de santé hexagonal notamment de la qualité des soins (77 %), de la sécurité des soins (79 %) ou encore de la pédagogie du personnel soignant (75 %). En revanche, des inquiétudes fortes existent sur les prix des médicaments, jugés majoritairement excessifs ou encore les remboursements de soins des complémentaires, révèle le baromètre santé 2018 réalisé par OpinionWay pour la société de conseil et d’audit Deloitte.
Interrogés sur les prix des médicaments, 46 % les jugent élevés et 35 % trop élevés. Seuls 16 % des Français estiment ces tarifs au juste niveau. La question du reste à charge zéro, en pleine actualité avec les négociations dans le cadre de la réforme Macron, fait l’objet d’un intérêt particulier. Sa mise en place en optique, dentaire et prothèses auditives – à travers une offre standard sans aucun reste à charge – fait quasiment l’unanimité des Français (90 %). Sept personnes sur dix estiment que c’est à l’assurance-maladie et aux complémentaires « de façon conjointe » de financer cette offre standard sans reste à charge ; mais 8 % estiment que c’est uniquement aux mutuelles et assurances de régler la facture. « Ils ne perçoivent pas l’équilibre technique que doivent avoir les complémentaires. Elles devront débourser 850 millions d’euros », précise Michel Sebbane.

Changement de taille sur les bulletins de salaire !

Avec l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, le 1er janvier prochain, les entreprises devront, sur les bulletins de salaire, inscrire en plus gros caractères le montant du salaire net avant impôt, aux dépens du net à payer, somme effectivement versée sur le compte. Un arrêté, publié le 12 mai au Journal officiel, vient ainsi modifier « les libellés, l’ordre et le regroupement des informations » qui figureront obligatoirement sur les bulletins de salaire post-réforme.
Concernant la valeur du salaire net avant impôt sur le revenu, cette mention, détaille l’arrêté, devra apparaître dans « un corps de caractère dont le nombre de points est au moins égal à une fois et demie le nombre de points du corps de caractère utilisé pour la composition des intitulés des autres lignes ». Une fois et demie plus grosse que le reste, en résumé. Une façon d’éviter les effets « visuellement » négatifs du prélèvement à la source sur les feuilles de paie.

C’est officiel, votre concierge n’est plus tenu de réceptionner vos colis

Avec l’explosion du commerce en ligne, les colis s’accumulent dans les loges. Mais désormais les concierges et autres gardiens d’immeuble ne sont désormais plus tenus de réceptionner ni les colis ni les courriers nécessitant une signature. De même, ils n’ont plus l’obligation d’accepter les colis de plus de 30 kg ou ceux dont les dimensions excèdent 200 centimètres. Cette mesure était prévue par l’avenant n° 94 de la convention nationale collective des gardiens en date du 29 mai 2017 vient d’être publié au JO du 12 mai 2018.

IFI : du retard au démarrage

Bercy informe que tous les redevables de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) disposent d’un délai supplémentaire expirant le 15 juin pour souscrire leur déclaration sous forme papier ou par voie dématérialisée. Les contribuables qui ont déjà rempli leur obligation déclarative, parallèlement à la déclaration des revenus, pourront le cas échéant souscrire une déclaration rectificative dans le même délai. Par ailleurs, la Direction générale des impôts précise que la case 9GI du formulaire n° 2042-IFI, relative aux biens exonérés en raison de leur affectation à une activité professionnelle, n’a plus à être obligatoirement renseignée. Le report s’explique par le retard pris par l’administration pour publier ses commentaires au Bulletin officiel des finances publiques (Bofip) visant à aider les contribuables à remplir leur déclaration.